Publié dans Economie

Exploitation minière - Un potentiel de 14% du PIB à Madagascar d'ici 2025

Publié le mercredi, 26 juin 2024

Selon une étude récente de la Banque mondiale, d’ici 2025, l’exploitation minière à Madagascar pourrait représenter, dans des scénarios favorables, jusqu’à 14% du Produit intérieur brut (PIB) du pays. Cette année, les exportations de produits miniers de la Grande île ont augmenté de 27,3% au premier trimestre, selon une source officieuse. Cette croissance est principalement soutenue par l’extraction de graphite, menée par des multinationales telles que Nextsource et Tirupati Graphite. Ces grandes industries injectent des milliards d’investissement, dont une partie importante est reversée aux communautés locales et aux caisses de l’Etat. Le rôle d’Ambatovy, un autre acteur majeur du secteur minier, ne peut être ignoré.

Selon un observateur du secteur, "Ambatovy sert de baromètre pour les investisseurs dans le secteur minier. Bien que les investissements dans ce secteur soient influencés par des facteurs exogènes souvent incontrôlables, il est notable que les redevances minières versées par Ambatovy se chiffrent en milliards d’ariary, profitant tant aux communautés locales qu’à l’Etat. Un autre géant du secteur, Qit Minerals Madagascar (QMM), basé à Tolagnaro, est également incontournable. La société construit actuellement le premier parc éolien de la Grande île, qui ajoutera 16 mégawatts d’énergie à la ville de Tolagnaro, selon des sources proches du projet.  Ces deux grands projets miniers, Ambatovy et QMM, représentent des repères essentiels pour les investisseurs étrangers. Depuis 2005 jusqu'à 2013, Ambatovy et QMM ont investi 8,13 milliards de dollars dans le secteur minier malagasy. Les exportations de produits miniers ont rapporté 5 440 milliards d’ariary en 2022, selon les dernières données disponibles. Selon une économiste : "l’exploitation minière à Madagascar est non seulement un pilier économique actuel, mais aussi un vecteur de croissance future". La Banque mondiale souligne que sous des conditions optimales, ce secteur pourrait jouer un rôle déterminant dans le développement économique de la Grande île d’ici 2025. L'augmentation des investissements et des exportations, soutenue par des initiatives locales et internationales, confirme la place centrale de l'industrie minière dans l'économie malagasy.

 

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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